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La
Bibliothèque municipale, "François
MITTERRAND"
route de Valenciennes à la sortie du
village, est construite sur une ancienne
propriété des établissements "Michel
Lesnes". C'est une salle polyvalente et comporte 3 salles, la plus
grande comme salle de sports, où d'expositions, la seconde
étant la bibliothèque municipale et qui sera
aménagée en médiathèque, la
troisième est la salle réservée
à la fanfare municipale pour ses
répétitions. Elle fut construite avec le concourt de la communauté d'agglomérations "La Porte du Hainaut", par le cabinet d'architecte "Bernard DUFOUR" à Cambrai. b.dufour.archi@wanadoo.fr. Elle fut inaugurée le 28 janvier 2001, par Monsieur Arthur BRABANT, Maire de Denain, Vice-Président de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut. Et Monsieur André DAGNIAUX, Maire d'Haspres, Président de la commission "urbaine-transports" de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut. En présence de Monsieur Paul RAOULT, Sénateur Maire, Vice-Président du Conseil Général du Nord, Alain BOCQUET, Député Maire, Président de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, Patrick LEROY, Député du Nord, Conseiller Général du canton de Denain, Albert DESPRES, Maire Conseiller Général du canton de Bouchain, députer du Nord Suppléant. Et le Conseil Municipal d'Haspres. |
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![]() Encyclopédie Encarta, Gisèle Freund/ Documentation Française |
Mitterrand,
François
(1916-1996), homme d’État français,
président de la République (1981-1995), que sa
longue carrière politique, servie par une
personnalité complexe, son engagement en faveur de la
construction européenne et son rôle dans la
conversion du socialisme français à une culture
de gouvernement ont imposé comme l’une des figures
dominantes de l’histoire de France au XXe siècle. Né à Jarnac (Charente), dans une famille de la moyenne bourgeoisie catholique, François Mitterrand est le cinquième d’une famille de huit enfants. Son père, ancien cadre des chemins de fer devenu industriel vinaigrier, est un républicain conservateur ; sa mère, très pieuse, l’initie très jeune à la lecture en lui faisant connaître Barrès et Chateaubriand. Timide, épris de nature et de littérature, il quitte la maison familiale à l’âge de neuf ans pour aller en pension à Angoulême, dans un collège catholique. En 1934, celui que l’on a par la suite comparé à Julien Sorel débarque à Paris pour y faire ses études à la faculté de droit et à l’École libre des sciences politiques. |
Très pratiquant, toujours
passionné de
littérature, amateur de théâtre et de
sports, le jeune Mitterrand passe son diplôme
d’avocat et se montre très attentif aux
événements politiques. Attiré par la
droite nationaliste, il devient un membre actif du mouvement de
jeunesse créé par le leader des Croix-de-Feu, le
colonel de La Rocque. Pendant le Front populaire, il fait ses
premières armes journalistiques dans
l’Écho de Paris, journal viscéralement
opposé à la gauche, dans lequel il compare
l’ambiance du Quartier latin à une «
tour de Babel ». Membre de la Conférence
Saint-Vincent-de-Paul, organisation charitable catholique, il signe
également quelques articles dans la Revue Montalembert, le
journal du foyer des pères maristes du 104, rue de Vaugirard
où il réside. Élu plus tard maire de Château-Chinon, il conserve un siège de parlementaire sans interruption jusqu’en 1981 (il est député de 1946 à 1958 et à partir de 1962, et sénateur de 1959 à 1962). Nanti de solides appuis (dont celui de Pierre Mauroy, de Gaston Defferre et du Centre d’études, de recherches et d’éducation socialistes (CERES) de Jean-Pierre Chevènement), François Mitterrand s’impose comme premier secrétaire du Parti socialiste lors du congrès d’Épinay en 1971. Cependant, la mort de Georges Pompidou en 1974 oblige Mitterrand à se lancer dans la bataille présidentielle plus tôt qu’il ne l’avait prévu. Candidat du changement et de la gauche unie, Mitterrand échoue de peu face à Valéry Giscard d’Estaing, élu au second tour avec 50,7 p. 100 des suffrages. Ce scrutin permet enfin la réunification complète de la famille socialiste, concrétisée par l’adhésion de Michel Rocard et d’une partie du PSU au Parti socialiste lors des Assises du socialisme d’octobre 1974. Candidat à l’élection présidentielle de 1981, Mitterrand exploite la lassitude de l’opinion face au gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing, de nouveau candidat, qualifiant avec adresse le président sortant, par qui il avait été traité en 1974 d’« homme du passé », d’« homme du passif ». Face à une droite divisée et un Parti communiste agressif, donnant plus que jamais une image de sectarisme, mais qui finit par appeler à voter pour lui au second tour, Mitterrand fonde sa campagne sur un programme présentant cent dix propositions pour la France. Le 10 mai 1981, il est élu quatrième président de la Ve République avec 51,76 p. 100 des voix. La dernière année de sa présidence est particulièrement difficile et Mitterrand doit faire face aux révélations du journaliste Pierre Péan sur ses liens d’amitié avec René Bousquet, tandis qu’il apparaît de plus en plus affaibli par les atteintes d’un cancer de la prostate décelé depuis 1981 mais porté à la connaissance de l’opinion publique en 1992 seulement. Marqué par le suicide de son ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, Mitterrand ne peut empêcher de laisser se développer une ambiance de fin de règne mais tient à remplir ses fonctions jusqu’au terme de son mandat. Il s’engage peu dans la campagne présidentielle, indiquant seulement sa préférence personnelle pour Lionel Jospin et assiste, apparemment très serein, à la victoire de son principal opposant, Jacques Chirac. Très malade, se tenant en marge de toute vie publique, il meurt des suites de son cancer le 8 janvier 1996. Il est enterré à Jarnac, en Charente, aux côtés de ses parents. Sources "Encyclopédie Microsft Encarta 2002" http://www.encarta.msn.fr |