Présentation d'Haspres

LES ARMES DE LA VILLE D'HASPRES :
L'armorial des communes du nord de la France mentionne "d'azur semé de fleurs de lis, de sinople à fasce d'argent"

     En dextre : côté droit, à gauche du lecteur : fleurs de lis sur fond bleu.
En senestre : côté gauche, à droite du lecteur : bande horizontale blanche sur fond vert.
     Dans un livre intitulé "La Ville Franche et Prévôté d'Haspres", les auteurs, Louise et Augier, ont relevé un document datant de 1759 dans lequel les émaux du senestre ( côté droit du lecteur ) ont été intervertis à tort. C'est la raison pour laquelle les armes d'Haspres ont parfois été représentées avec une bande horizontale verte sur fond blanc.
     Ces armes figurent également dans le choeur de l'église reconstruit en 1839 ( l'Église avait été détruite sous la révolution ).

L'artiste a jugé bon de peindre la bande horizontale blanche sur un fond rouge car, rappelons-le, avant le milieu du XIV° siècle, "sinople" correspondait à la couleur rouge.
Signalons enfin que Ghissignies, petite bourgade de l'Avesnois, possède les mêmes armes que les nôtres. Des recherches effectuées à se sujet n'ont pas donné de réponses claire : Ghissignies "dépendait-il" d'Haspres ?

ÉTYMOLOGIE - ORIGINES :
     Il est difficile de connaître avec certitude l'origine du mot Haspres. Nos voisins ont le privilège de connaître l'étymologie exacte du nom de leur village. Saulzoir vient de Sallicetains (lieu planté de saules). Villers en Cauchies est la ville située sur la "Chaussée" romaine reliant Bavai (Bagacum) à Amiens (Samarobriva). Avesnes le Sec doit son qualificatif à son altitude, d'où "le sec". Douchy vient de Dulciaca Villa (domaine, résidence de Dulcius). Thiant vient de Teonis Villa (analogie avec Thionville). Monchaux trouve ses origines dans Montes Altis (Monts hauts) ou Mottes Calcis (Monts de chaux).....
     Pour Haspres, par contre, on hésite entre "asperitas" : aspérités, "asper" : âpre et "Haspra Villa".
     L'aspérité du territoire de notre village est relative. Ce n'est certes pas une plaine. La vallée de la Selle est assez accidentée ; 40 m de dénivellation séparent le point culminant (la Croix Louis) du-niveau de la rivière. Certains vallonnements sont escarpés, certains chemins vicinaux sont bordés de fossés abrupts (chemin de Verchain, entrée du chemin de Cambrai). Mais ces aspérités ne semblent pas être assez évidentes pour être à l'origine du terme asperitas qui aurait donné Haspres.
     Certains historiens pensent plutôt que Haspres viendrait de "asper" âpre, rude, austère. Notre région était autrefois couverte par la forêt charbonnière dont la forêt de Mormal est encore une parcelle. Le défrichement qui a exigé un travail rude, et le sol difficilement exploitable, seraient à l'origine du terme "asper" : âpre, rude.
     On peut encore émettre une autre hypothèse. Dans un cartulaire de l'Abbaye de Saint-Vaast d'Arras datant du XIème siècle, on peut relever dans un passage concernant notre village, le terme "Haspra Villa". Si l'on compare cette expression avec celles concernant l'origine de Douchy (Dulciaca Villa : domaine, résidence de Dulcius) ou de Thiant (Teonis Villa : domaine, résidence de Teonus) on peut penser que Haspres était le domaine ou résidence d'un seigneur ou guerrier du nom de Hasprus ou Haspra qui se serait installé jadis dans notre village.
    Le mot Haspres a été écrit au cours des siècles de façons très différentes. D'ailleurs, on se souciait peu autrefois de l'orthographe des noms propres. Dans une page du même manuscrit, on trouve le nom d'une ville écrit avec des orthographes variées. Ainsi, en 1176, on relève "Haspa" dans la charte accordée par Baudouin Comte de Hainaut et "Hasprensis Villa" dans le 2ème cartulaire du Hainaut.
     Dans la "Recherche étymologique des noms des communes du nord", M. Mannier cite au sujet d'Haspres :
Haspra, en 1044 d'après un cartulaire de l'abbaye de Saint-vaast.
Haspra Villa, en 1098
Haspera, en 1142
Asprensi villa, en 1164
Hasprensis villa, en 1169
Hasprensis villa, en 1176 d'après le 2ème Cartulaire du Hainaut.
Haspra, en 1288, d'après le Cartulaire de Notre Dame de Condé.
Haspra, en 1349, d'après un pouillé du diocèse de Cambrai. On trouve également :
Happe sur une médaille de Saint-Aycadre (Saint-Achaire)
Happre sur une carte du Hainaut datant de 1572.
Haspre sur un plan de la bataille de Denain (Villars : 1712)
Hapres sur une carte du Duché de Cambrai (1715).
     Il faudra attendre le milieu du XVIII ème siècle pour que HASPRES garde son orthographe actuelle.

LISTE DES RUES ET VOIES DE LA COMMUNE D'HASPRES. Pour voir les rues sur le plan, cliquez sur leurs caré respectif.
8 Mai 1945 (rue du) D2 Allies (rue des) B4 André (rue du général) C3 Aragon (rue Louis) B2 Aubette (rue de l') A1 Audin (impasse) E4 Avesnes-le-sec (rue d') B4 Bert (rue Paul) C3 Bords de la Selle (rue des) A2 Boucly (rue Jules) D4 Brossolette (rue Pierre) C4-C5 Brunet (rue Arthur) B1-B2 Cachin (rue Marcel) D5 Carnot (rue Sadi) D3-E3 Chanzy (rue du général) C3 Couture (rue de la) B3 Couturier (rue Paul Vaillant) C2-D3	Croizat (Cité Ambroise) D5 Desmoulins (rue Camille) C4-C5 Faidherbe (rue du Général) C3 Ferry (rue Jules) C3 Fontaine (rue de la) C4 Gambetta (rue Léon) C3 Gare (rue de la) C2 Godart (rue Clément) C4 Grimau (rue Julian) E4 Guesde (rue Jules) E4 Hugo (rue Victor) B2-B3 Jaures (rue Jean) C3 Jonas (rue Lucien) A2 Leveugle (rue Edouad) B2 Liberté (place de la) C4-C3 Lodieu (rue) C2-D3 Melon (rue Gustave) A1	Méresse (rue Isabeau) D4 Mirabeau (rue) D5 Pasteur (rue Louis) B3-C3 Péri (place Gabriel) D3 Quinet (rue Edgart) B2-B3 Raoult (rue Charles) D3 Rempart (ruelle du) B4-C4 Rivière (sentier de la) C3 Rousseau (rue Waldedk) C4 Salengro (rue Roger) B2 Schweitzer (rue du dr Albert) B2 THIANT (rue de) D2 Traité de Rome (rue du) A1-B1 Valenciennes (rue de) D3-E2 Villers (rue de) C5 Voltaire (rue) C3 Zola (rue Emile) B3