![]() |
![]() |
|
Retour Accueil | ||
La
salle des sports, "Michel BERNARD" est construite à
l'entrée du stade "Léo LAGRANGE", rue Jules
BOUCLY, à la sortie du village direction Saulzoir. Elle a été inaugurée le 11 septembre 1993 par Monsieur le Maire André DAGNIAUX, et le Conseil Municipal. Projet réaliser par le cabinet d'arcitecte "Bernard DUFOUR" à Cambrai. Contact b.dufour.archi@wanadoo.fr |
![]() |
Lagrange,
Léo (1900-1940), homme politique
français. Né à Bourg-sur-Gironde, il a reçu une éducation républicaine de son père, fonctionnaire au ministère des Colonies. En août 1918, après s’être engagé sous les drapeaux, il participe aux derniers combats de la Première Guerre mondiale. Il est ensuite étudiant à l’École libre des sciences politiques de Paris ainsi qu’en faculté de droit, et devient avocat. Membre de la SFIO depuis janvier 1921, il est député d’Avesnes (Nord) de 1932 à 1940. Après la victoire électorale du Front populaire (juin 1936), Léon Blum lui confie le premier sous-secrétariat d’État chargé de l’organisation des Sports et des Loisirs. Il conserve ce poste dans le cabinet Chautemps (juin 1937-janvier 1938) et dans le second cabinet Blum (mars-avril 1938). |
Léo Lagrange souhaite que les travailleurs profitent du
temps libre dégagé par la loi sur les 40 heures
et sur les congés payés. Ses
réalisations soulèvent l’indignation de
certains conservateurs, mais elles lui valent par ailleurs une grande
popularité, tout en fondant un des
éléments principaux de la mystique du Front
populaire. Il encourage le développement des auberges de jeunesse, des sports de masse et la pratique du camping. Il crée un billet de train à tarif réduit pour les départs en congé, ainsi que l’École normale d’éducation physique. Il négocie également des tarifs spéciaux pour les organisations ouvrières et les mouvements de jeunesse auprès de certains théâtres et musées. Retiré du gouvernement, il prolonge son action à la tête de l’Office scolaire et universitaire et à la présidence du Centre laïque des auberges de jeunesse. Antifasciste résolu, il se range parmi les partisans d’une politique de fermeté vis-à-vis de l’Allemagne et de l’Italie. En septembre 1939, il refuse le commissariat général à la préparation militaire que lui propose Édouard Daladier et s’engage, bien que non mobilisable. Il trouvera la mort au cours d’une mission de reconnaissance, le 8 juin 1940, à Evergnicourt (Aisne). Sources "Encyclopédie Microsft Encarta 2002" http://www.encarta.msn.fr |